Accès à l’eau potable : quid de l’engagement des citoyens?

L’eau potable, cette denrée vitale à l’humanité et à tous les êtres vivants, demeure d’accès très limité à Madagascar. A l’instar de la situation dans la région Analanjirofo, malgré des efforts menés par plusieurs partenaires publics et privés y intervenant, le taux d’accès à l’eau potable est toujours aussi faible en milieu rural qu’en milieu urbain. Des infrastructures existent bel et bien, mais la faible implication des acteurs de premier rang que sont les populations usagères de l’eau cause, entre autres, un manque d’entretien flagrant responsable de la vétusté de ces installations.

Fortes de ce constat, des organisations de la Société civile s’activent pour contribuer à l’amélioration de l’accès à l’eau potable. L’Association communautaire de base LOVASOA travaille particulièrement à Antanetilava II, dans la Commune Ampasina Maningory, District de Fenerive-Est. Dans cette localité, l’association arrive désormais à gérer et entretenir les infrastructures construites à travers l’appui des divers partenaires publics et privés et PTF dont FANAINGA, tout en impliquant la population bénéficiaire.

Inauguration d’une borne fontaine

Plus loin, dans le district de Vavatenina, l’ONG Soakoja s’engage également dans ce sens, en collaborant avec les communes, les autorités locales et les communautés bénéficiaires. Son objectif est de pérenniser l’accès à l’eau, par la responsabilisation de toutes les parties prenantes. Ainsi une convention de collaboration entre l’ONG, la Commune et les comités d’eau gestionnaires des ouvrages a été établie dans chaque commune d’intervention.

En chiffres, l’ONG Soakoja suit 164 ouvrages dans la région Analanjirofo, assurant ainsi l’accès à l’eau à plus de 140 000 usagers. Par ailleurs, elle continue à travailler à l’amélioration durable de l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et assainissement dans 02 communes partenaires dans le District de Vavatenina à travers l’appui de Fanainga.

C’est deux exemples démontrent l’efficacité du partenariat entre la société civile et le secteur public pour la mise en place des infrastructures pour le bien commun. Néanmoins, à plus long terme, ces infrastructures ne pourront être durables que s’il y a prise de conscience de la population, premier bénéficiaire de ces actions.

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